What's news from New York ?

New York, dois-je dire Manhattan est sacrément chaud par ce temps hivernal.

Ca bouge, presque à chaque coin de "rue ou avenue" il y a un restaurant, bar ou endroit qui donne envie de bouger en musique.

Que ce soit le Hard Rock Café dont l'attente se situe à 30 minutes quand tout va bien ou au BB King dont les concerts live sont prisés par les fêtes d'entreprises, il reste les cabarets jazz comme le Birdland qui fête ses 60 bougies actuellement.


C'est justement au Birdland que j'ai passé une très bonne soirée avec ma petite famille sous les coups des 11h, arrivés à l'improviste donc sans réservations nous nous sommes retrouvés aux premières loges pour assister au concert du phénoménal Roy Haynes Quartet.

Devant nous à une tablée cette représentation chaude en couleurs m'a fait plus penser à une sorte de concert "pour le fun", le batteur leader Roy Haynes menait son trio avec panache, il ne les laissa pas trop respirer tant ses variations de rythme imposait force, délicatesse et maitrise des enchainements, du bon même du très bon quartet harmonieux.

Mais à New York il y a "trop" de choses à voir, à visiter et à s'imprégner alors il faut faire des choix, comme une petite visite chez Sound by Singer sur la 16ème street, le détour en vaut la peine.

9 salons d'écoutes "ainsi que le home cinéma", dont les marques les plus prisées du moment, Burmester, Soulution, Zanden, Wawac, DCS, Focal Utopia, ASR, Magico pour ne citer que quelques unes.

L'équipe est très sympathique même si on a un peu l'impression que "ça roule", on peut prendre du temps pour discuter, écouter et échanger ses opinions mais pour l'écoute ça se jouait sur du monstrueux, Soulution en pré + bloc stéréo, totale DCS et Magico M3, désolé du peu.

Comment pourrais-je dire, c'était splendide de plénitude, de contrôle, d'ouverture, de la matière, bref du très très bon mais ça à un coût qui avoisine les CHF 400'000.-- comprenant tout de même les câbles Shunyata et MIT Oracle pour les hp.

Bon après un séjour comme celui-ci il faut remettre les pendules à l'heure et se dire que si à New Yok il y a de la neige, chez nous aussi et si il y a de la musique, il y en a aussi chez nous, il ne manque plus que les buildings mais ça c'est trop haut pour nous pour y accrocher des guirlandes, nous aimons trop nos petits sapins "nains".

Bonnes fêtes à vous toutes et tous et à l'année prochaine pleine de bonnes surprises.

Nouvel An, nouvel élan et plein d'allant pour aller de l'av(e)nt, Bonnes Fêtes !

VENDUE ----- A vendre 1 paire d'enceintes EggelstonWorks Rosa ---- VENDUE

J'ai décidé de passer un cap supplémentaire dans ma quête du Graal et de fait je me sépare de mes fantastiques haut-parleurs EggelstonWorks Rosa.

Quand je dis fantastique, le mot est pesé car ça doit être une des enceintes avec le plus beau médium, celui-ci est sur 2 châssis de 16cm comme les 2 hp de grave, ce sont des Morel, modèles prestigieux de la firme Israélienne, l'aigu quand à lui est le fameux Dynaudio Esotar, pour les connaisseurs ça se passe de longs discours.

Le cabinet de la Rosa est totalement inerte, la densité est augmentée par des joues latérales en granit, ce qui "porte" la colonne à son poids de 94kg, donc pas d'effet de bruit de caisse.

Les médiums sont bipolaires, ce qui amène à ouvrir la scène sonore autant devant que derrière les hp et les 2 médium-graves sont en basses réflex avec l'évent à l'arrière.

La sensibilité est de 87db sous 8 ohms, il faudra un ampli développant un minimum de 100watts avec une bonne réserve de courant pour en tirer l'énorme potentiel.

Une bien belle paire d'enceintes rare dans le marché de l'occasion.

Elles sont écoutables en permanence et visible chez HifiBox à Prilly, voici le lien.

Le prix est de CHF 9'500.-- (valeur neuf CHF 17'000.--)

N'hésitez pas à me contacter pour plus de détails.

La Nouvelle Revue du Son tire sa révérence !

Après la fusion entre Stéréo Image et Prestige Audio Vidéo qui devenait le nouveau magazine Stéréo Image Prestige, c'est maintenant au tour de la Nouvelle Revue du Son à pâtir de ses mauvais résultats en terme de lectorat.

Pour faire un appendice sur mon article Stéréo Image Prestige, je dois dire que j'ai acheté un exemplaire pour .... voir ! Et bien on se laisse bercer par les propos si dociles et faciles, tout est extraordinairement bon, c'est aussi bon que la fusion, ensemble on est plus fort, oui mais dans quoi ?

Dommage car je pense qu'il y a vraiment du potentiel à exploiter mais celui-ci irait dans le sens contraire de ce qu'ils font, c'est-à-dire nettement moins ciblé commercial.

Alors pour revenir à la Nouvelle Revue du Son c'est à son tour de se trouver sous la guillotine puisque selon Mondadori France le groupe qui détient la revue a décider d'arrêter son mensuel en indiquant :

....et estime que le marché de la presse masculine n'est pas assez porteur pour le mensuel, dont la diffusion est en baisse depuis plusieurs années (116 938 exemplaires en 2008-2009 contre 148 197 ex. en 2006).

Voilà qui est symptomatique puisque la presse mondiale souffre de la "fameuse" crise, tous les domaines sont touchés alors il faut faire des coupes, c'est normal mais pas trop stratégique non plus puisque ce secteur "hifi" n'est pas le plus fourni.

A vrai dire il faut tout de même souligner que la Nouvelle Revue du Son n'a pas trop évolué ces dernières années, elle se positionnait entre What Hifi et Haute Fidélité, elle avait "perdu" un de ses mentors Jean Hiraga aussi, dès lors l'intérêt porté par son lectorat s'abaissait.

Il ne faut tout de même pas oublier "Messieurs les journalistes" que les lecteurs de ces revues sont de fins limiers, ils savent lire et écouter, vous ne pouvez pas raconter n'importe quoi à n'importe quelle sauce, donc dès qu'un intérêt commercial vient se "glisser" dans une ligne rédactionnelle, ça fait l'effet inverse, le lectorat le voit et de facto il y a un désintérêt pour le produit critiqué et un discrédit sur le magazine.

Que faut-il faire alors, trouver une ligne rédactionnelle plus neutre, plus passionnelle, plus fusionnelle, faire rêver le lecteur en quête du Graal et non pas de démontrer qu'une enceinte "bien de chez nous" est en dessus de la moyenne par rapport à ce qui se fait ailleurs et surtout bien plus cher !

Ce malheur, car il faut bien parler de malheur est pour ce marché de niche "la hifi", il va en pâtir, on ne peut pas se reposer uniquement sur les importateurs et revendeurs pour promouvoir un produit, il faut aussi la presse pour en "vanter" les qualités ou non, c'est un support très important.

Quelle(s) solution(s)?

Je m'adresse à vous les grands groupes qui détenez les clefs ou plutôt le portefeuille/budget, tentez de faire quelque chose de plus "enrichissant" pour le lectorat avisé, vous ne pouvez pas pousser vos rédacteurs à écrire un peu n'importe quoi pour embellir vos pages publicitaires mais d'avoir un peu d'étique car la hifi n'est pas le monde du paraître mais simplement un monde de passionnés.

Une revue part faute de remparts, son manque de lectorat étant la cause, because ?

Préamplis, les tests !

Il est évident qu’un préampli amène quelque chose de plus ou de moins dans la restitution d’un système, qu’il soit d’entrée de gamme ou haut de gamme.

Chaque préampli à sa propre signature sonore pour pouvoir se marier au mieux avec différents systèmes.

J’ai eu l’occasion de tester 4 modèles de marques différentes au sein de mon installation, voici un « bref » compte rendu de mes impressions, il est bien clair que tous ces appareils mis dans un autre contexte pourrait « sonner » différemment mais leurs signatures seraient toujours les mêmes, c’est le but de chaque constructeur/ingénieur.

Système utilisé :

Hp EgglestonWorks Rosa 87 db
Amplis blocs mono Audio Analogue Maestro Référence 2x250 W, dont 10 en pure Class A
Lecture CD + convertisseur Metronome Technologie T1a Signature et C1a Signature

Cary Audio SLP05, tubes 6SN7, xlr et cinch
C’est celui que j’utilise depuis 2 ans environ, la signature sonore est relativement neutre, sa force va dans le sens de la musicalité avec de la vivacité, la largeur est très bonne ainsi que la hauteur, la profondeur n’est pas son atout premier, il donne une impression de mettre un poil en avant le médium et reste « focalisé » sur le premier plan et le 2ème plan reste assez serré, le grave est de très bonne facture, il est assez tendu et sec, l’aigu est beau et très bien servi par un haut médium bien fourni comme le tube aime bien le montrer.

Un préampli top classe qui se situe dans le haut du pavé. Par contre ne pas hésiter à lui mettre des tubes NOS, lui adjoindre de bons câbles, tout doit être fignolé pour en tirer le maximum.

Nagra PLP, tubes et alimentation sur batteries, cinch « modèle utilisé »
La signature sonore est axée sur l’ambiance, sur l’atmosphère qui se dégage des enregistrements, la musicalité, tout est réunit pour déguster chaque interprétation, la scène sonore n’est pas de type WideScreen si je peux me permettre, elle est large mais pas trop, juste ce qu’il faut, la profondeur est un des points forts, on situe facilement ce qui se passe en arrière plan, il y a de l’air qui circule, le grain est aussi à souligner, c’est assez rutilant, le grave par contre ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, c’est un peu « lourd », ça manque de soutient, ça pourrait être plus « péchu », mais là ça serait à écouter avec des hp plus faciles, même si ce sont les amplis qui en font la tenue des hp.

Ce PLP est à prendre en ligne de compte pour celui qui aime la musique avant tout et surtout pour les fameuses « galettes noires », c’est un préampli complet , cher tout de même, du très haut de gamme.

Audio Research Référence 3, tubes, xlr et cinch.


Un signe qui ne trompe pas dès les premières notes est sa signature sonore, il n’en n’a pas réellement, c’est doux, c’est dynamique sur tous les paramètres, que ce soit sur les premiers ou les seconds plans, l’ouverture sonore change à chaque enregistrement, jamais identique, c’est un peu déroutant car nos points de repères ne sont plus les mêmes, la profondeur de la scène sonore est comme le Nagra, on voit facilement ce qui s’y passe, l’aigu file assez haut et délivre une finesse incroyable, le haut grave et bas médium font ressortir toutes les textures différentes des instruments, le grave est très bien défini et tendu avec beaucoup de matière, le médium ressort avec du grain, c’est l’antithèse de l’agressif.

C’est à mon sens un super préampli, bourré de qualités qui se mélange à une musicalité de premier ordre.

Pass Labs X1, alimentation séparée, transistors, classe A.

Que dire de la signature sonore si ce n’est que la première impression est celle du tour de force, il tente tout de suite de vous mettre à rude épreuve, il démontre une scène sonore large, la profondeur est correcte mais comme les premiers plans sont très avancés les seconds plans restent un peu scotchés avec le reste, le grave tape « trop/très » fort, c’est un peu à la démonstration tout de même, la qualité de timbre n’est pas ce qui se fait de mieux, c’est très transistors malgré la class A, pour ce qui est de la musicalité et bien il faudra aller vers un mariage de raison, car ce n’est pas ce préampli qui vous en offrira.

Un préampli à marier avec qui de droit, c’est à vous de voir, bon comme c’est un modèle qui vient d’être remplacé, osons le gage qu’il soit meilleur.

Pour finir je pense qu’il est bon d’avoir un préampli à tubes ou « typé » tubes car il apportera cette musicalité qui fait quelque fois défaut sur certains lecteurs CD.

Le Préampli prépondérant ? Oui ! Il nous dicte en préface ce qui se prépare, la musique, tout simplement.

Lessloss Signature, le câble secteur sous haute tension !

Et bien voilà 3 semaines que j'ai reçu mes 2 câbles secteurs LessLoss Signature, ce sont les nouvelles moutures de la Société Lituanienne LessLoss.

J'en parlai dans un autre post (ici) lorsque j'avais déjà essayé et "approuvé" le câble secteur DFPC Original, j'avais trouvé beaucoup de qualité mais qu'en est-il avec le modèle Signature ?

Rien ne sert de passer en revue toute la "nouvelle" technologie employée pour le modèle signature, vous trouverez toutes les infos nécessaires à ce sujet, c'est ici que Louis Motek explique la nouvelle approche, c'est ici.

Alors quoi ? Quelle différence et par rapport à quoi ?

J'étais tout de même assez sur la retenue d'essayer un câble secteur de ce prix (USD 1'149.--) car il y a du monde dans cette catégorie et le fait de la non proximité n'aidant pas, par contre Louis Motek laisse la possibilité de "tester" ses câbles et en cas de non "succès auditif" vous pouvez le renvoyer et il vous retourne l'argent, c'est très fair.

Dès leur arrivée je les ai branché sur mes blocs mono Audio Analogue Reference qui eux mêmes sont reliés par des câbles secteurs BDC (Audio Analogue) sur un filtre secteur Audio Magic Eclipse.

Première impression, c'est beaucoup plus fluide, l'image est plus grande, la partie médium s'ouvre plus, un voile s'enlève, l'aigu est plus doux et précis quant au grave celui-ci se trouvait plus léger mais plus détaillé, aucune enveloppe sonore colorée ou chaude était représentée, c'était neutre.

Oui effectivement, le "choc" si je puis dire c'est le fait de se retrouver sans signature sonore, la neutralité pourrait être un défaut si..... votre système en a, par contre on redécouvre tous ses disques.

Il a fallu pas moins de 2 bonnes semaines pour "retrouver" un grave plus consistant et nuancé, je dois dire que ce fut une longue attente car on sait bien que ce compartiment est essentiel au même titre que les autres mais on ressent plus facilement un manque quand il se trouve dans le bas du spectre.

Qu'en est-il vraiment aujourd'hui, et bien si je devais dire ce que représente ce câble c'est la MUSIQUE avant tout donc la fluidité non pas au détriment de la rigueur, bien au contraire, c'est plus plein, plus fin, plus détaillé, plus ouvert et plus punch, tout ceci avec une partie médium plus scrutée qui démontre quel est le micro utilisé, on aperçoit nettement les différences d'enregistrements d'une plage à l'autre, c'est tout simplement incroyable.

En résumé, faut-il vraiment comparer ce câble à un autre ?

A mon sens il n'y a pas de réel intérêt car tout se trouve dans ce câble, rien ne manque, il a toutes les qualité que l'on recherche, dès lors les comparaisons se feront sur une partie x ou y d'un autre câble mais il sera très dur de trouver "nettement" mieux et moins cher, ça c'est quasi sûr.

Salon de la Haute Fidelité Hôtel Marriott, Paris 2ème partie !

Pour terminer avec le High End en terme de prix, il y avait le système Halcro en blocs monos, Acustik Arts en lecture et la fameuse Dynaudio Conséquence Ultimate, c'était incroyable dans le rendu du grave, la profondeur était hallucinante, la présence remarquable par contre ça manquait d'allant, mais c'est un peu la marque de fabrique des Danois, le gros bémol c'est le tweeter situé en bas, franchement si vous avez un sol en moquette ou en carrelage et/ou une table devant, bonjour l'écoute !

Duevel en hp, CEC en lecture et Van Medevoort en électroniques, c'était large, très bons timbres, très aéré, bonne précision aussi par contre un petit manque d'étagements des plans provoquait une image un peu trop "plate", les musiciens semblaient tout de même un peu plus grand que nature, belle écoute un peu hors norme.

Pour finir dans le haut du pavé c'est la complète Goldmund avec ces hp monitor Epilogue 1 (43 000 euros la paire) sur les blocs mono Telos 1000 (62 700 euros la paire, et bien lorsque le "démonstrateur" nous dit que l'image sonore rempli bien la pièce pour la grandeur des hp, c'est bien vrai mais pour ce prix il ne manquerait plus que ça ne le fasse pas, le médium est plaisant mais l'écoute était aseptisée sans parler du grave qui est aux abonnés absents.

Hélas je n'ai pas pu écouter le système Vitus - Martens, faute de temps et de timing !

Passons aux autres systèmes moins chers "tout relatif" dont on peut espérer d'acheter un élément sans être obligé de tenter un hold up dans la banque du coin.

Brinkman, Isophon la musicalité était le mot d'ordre, ça marchait vraiment très bien, il est toujours assez dur d'écouter des systèmes plus "petits" car nos oreilles ont besoin de temps pour s'acclimater quand on va en "déclinaison".

Superbe écoute avec EmmLabs, Pass et Dali tout en étant très très proche des enceintes, la focalisation "centrale", l'absence d'agressivité, la qualité des timbres et le tonus se trouvaient ensemble pour en faire une belle démo.

Proac D38 avec du Sim Audio, etc, tout bonnement pas bon, résonance comme l'an passé, système pas mis en valeur, no comment.

BW siganture avec du "petit" Classé Audio, comment démontrer que des colonnes chères avec un petit système peuvent être "classées" comme intéressantes mais sans plus et sans considération de prix.

Elipson bof bof, médium creux presque meilleur en se reculant contre le mur arrière, ça donnait plus de consistance, c'est pour dire.

Naim Audio, arrêtons ce genre de démos axées sur le commercial, on essaye de démontrer qu'avec le nouveau Dac "hé oui il faut vendre" il y a une différence "avec et sans" sur leur lecteur cdx2 sans alimentation externe "tiens donc et pourquoi ???" de plus sur leur nouvelles colonnes qui n'étaient même pas assez alimentées, c'était un peu de "l'amateurisme commercial", une écoute très pauvre.

Strat Audio + KR audio, PEL + Sudgen + Audioaero, Icos, je n'ai pas trop pris le temps de m'arrêter faute de ...temps !

Pour conclure je dirai qu'il n'y avait pas de mauvais systèmes, loin s'en faut par contre certains exposants auraient pu essayer de mieux mettre en oeuvre leur système afin que l'on puisse vraiment se rendre compte des qualités de ces systèmes.

Petit parallèle entre les écoutes Vinyles et CD, et bien plus on avance dans le temps et plus on remarque que les différences deviennent de moins en moins flagrantes, le "son" numérique devient très très analogique.

Bravo pour l'organisation et surtout de la démarche de réunir tout ce beau monde dans un seul et unique endroit qui procure aux visiteurs à se faire une meilleure "oreille" et une meilleure "vue" du monde de la haute fidélité.

Salon de la Haute Fidelité Hôtel Marriott, Paris 1ère partie !

Il faut bien l'avouer, le détour en valait largement la peine, les écoutes ont été très bien organisées, chaque salon d'écoutes avait son "heure" ou plutôt sa demie heure en alternance avec les autres salles attenantes pour ne pas être dans un brouhaha comme on le connait si bien dans d'autres salons.

Pour ne pas s'éterniser sur les spécificités de chaque salles ou sur tout le matériel voici une appréciation globale du haut de gamme "high end" sur 2 - 3 chocs auditifs.

1ère catégorie "Excellente" :

A n'en pas douter ce fut l'association des électroniques Suisse "hé oui c'est de chez nous :)" c'était la totale Soulution en bi-amplification passive sur les énormes enceintes Magico "Euro +100'000.--", l'image sonore de toute beauté, timbres, attaques, arrière-plans, précision et bien sûr pression acoustique, le tout pour environ EUR 300'000.-- tout de même.

Magnifique écoute sur les Rockport "EUR 45'000" avec les blocs monos Pass 350 et lecture EmmLabs, la beauté des timbres, le médium chaleureux, le grave splendide avec une enveloppe sonore superbe, assurément une installation qui restera gravée dans mon "oreille".

ProAc Carbon, Aesthetix et EmmLabs en lecture et bien ProAc marche à la perfection et quand je dis perfection ce fut vraiment le cas, la première fois que j'entends cette marque d'enceintes fonctionner magnifiquement dans un salon, c'était délié, le haut médium aigu était superbe, le grave pouvait descendre plus bas mais était plein sans boursoufflure, un disque de blues et on se retrouvait sous le charme, l'installation la moins chère des trois mais tout aussi qualitative.

Catégorie "T-bonne à bonne"

Totale Nagra avec ses nouveaux amplis "moches" est à n'en pas douter un véhicule de la musique, c'est chantant à souhait, hyper musical, on reste pantois devant cette musicalité, par contre on demanderait à être plus "scotché" sur les attaques et sur l'ampleur, on reste un peu avec un frein mais la musique rend nostalgique et pourrait presque pardonner ces défauts.

Audia avec 2 blocs stéréo 100w en pure classe A pour attaquer les colonnes Fisher and Fischer de quelques 160kg la paire, la démonstrations de force sur un solo de batterie était fantastique de réalisme ensuite avec un disque de blues pour tenter de nous faire suivre le rythme endiablé mais il y avait un petit manque de fluidité qui faisait ressortir certaines duretés tout de même "local & hp ?".

Jbl 9900 avec la totale Esotéric, très belle scène sonore, très live, belle démonstration avec un réalisme assez hallucinant, système demandant beaucoup d'espace pour s'exprimer.

Suite de tout ceci dans la 2ème partie car s'il fallait tout énumérer dans toutes ces catégories il faudrait 120 pages.

Quoi qu'il en soit presque toutes les démos étaient bonnes en tenant compte des salles d'écoutes dans un hôtel, ça donnait déjà un très bon aperçu de ce qui peut bien marcher ou pas.

Un salon dans un hôtel est bon pour la musique de chambre car sinon on se fait chambrer par ses hôtes sans refrain.

Comparatif câbles numériques AES/EBU 110 ohms.

On connait l'incidence des câbles de modulations, câbles hp et aussi les câbles secteurs mais les câbles numériques sont tout aussi remarquant de signature.

Toujours à la recherche de "ce qui peut" mieux sonner, j'ai essayé 3 câbles numériques qui se situent entre EUR 600.-- et 1'000.--, voici le résultat des "courses".

A noter toutefois qu'ils ont été insérés entre mon drive Métronome Technologies C2a Signature et le convertisseur T1a Signature de la même marque.

La possibilité est offerte sur mon drive de sortir directement en 44khz ou 96khz pour attaquer l'étage de conversion 24/192khz.

Voilà qui est dit donc voilà ce qui se passe en comparatif.


Kimber Kable Select 2120, structure argent "c'est le câble que j'utilise depuis des années sur mon système, donc je le connais parfaitement".

Sa signature est celle d'une structure argent mais sans inconvénient dans le haut du spectre, ça ne siffle pas, les arrières plans sont bien étagés, la dynamique est très bonne, je pense que c'est son point fort, la tenue du grave est exemplaire et elle ne manque pas de matière, le médium parait "en comparaison" un peu plus en retrait, de fait c'est un peu comme s'il manquait des informations de fait qu'il n'est pas mis en avant "petit point faible", l'aigu est très soyeux et monte assez haut sans prédominance.

Un câble pour pour faire ressortir la dynamique, l'espace sonore et le soyeux.


Fadel Art Référence Two :

Câble à structure cuivre, sa signature est celle des très bon câbles cuivre, c'est large, le médium est très plein, plus en avant que le Kimber, les voix sont naturelles, le grave est charnu, il y a de la densité mais il n'envahit pas, il reste dans une bonne cohésion d'ensemble, le haut médium-aigu est très naturel, il est perlé, la matière et l'éclat des cymbales sont parlants, la dynamique est un poil en dessous du Kimber et les arrières plans sont moins espacés.

Un câble naturel pour une grande expressivité, à noter qu'il est impossible de synchroniser à 96khz ?!


Audioquest Hawk

Structure argent, sa signature est entre le Kimber et le Fadel, donc un super compromis entre le côté rutilant du Fadel et de soyeux du Kimber, le médium est bien présent mais plus lissé que le Fadel, le grave descend bas avec une bonne densité et l'aigu reste plus fin que le Fadel, les arrières plans sont bien respectés mais moins espacés que le Kimber.

Un câble polyvalent respectant la cohésion entre les différents registres.

J'essaierai dans le futur proche d'autres câbles car je pense qu'il devrait y avoir une sorte de nirvana sonore qui se cache derrière d'autres constructeurs.

Les exposants du High End Swiss Show 2009

Il a fallut un certain temps pour connaitre la liste des exposants pour ce nouveau rendez-vous du High-End en Suisse qui se tiendra à Zurich les 24, 25 et 26 octobre 2009, j'en parlai justement ici.

La liste des exposants est ici et on peut trouver pas moins de 180 marques différentes, celles-ci "espérons-le" seront toutes en mode "dynamique" donc intégrées dans diverses systèmes prêts à l'écoute et de découvrir aussi des nouveautés comme la dernière Dynaudio Conséquence Ultimate, le nouveau rack Finite Elemente, le dernier ampli Nagra, etc....

Ce rendez-vous voit le jour après un périple de deux ans d'absence en nos contrées, faute au budget, sponsors et peut-être le manque d'envie de tenter le coup ailleurs qu'à Zurich, par exemple en choisissant un lieu plus "centré" afin de faire venir plus de romands Audiophiles.

L'avenir proche nous dira si ce nouveau High End Swiss Show aura tenu ses promesses en plaçant la barre tout de même assez haute puisque celui-ci se veut être le petit fils du High End de Munich !

Stéréo Image Prestige, le nouveau magazine fusionnel !

Choses promises, choses dues en quelque sorte pour l'ancien magazine Prestige Audio Vidéo qui "renaît" par la fusion avec Stéréo Image, l'autre revue mensuelle de la hifi.

J'en parlais justement ici lorsque les choses s'accéléraient pour la reprise ou la fusion entre ces deux mensuels de la haute fidélité.

Maintenant il ne reste plus qu'à "jeter" un oeil dans cette nouvelle revue qui, espérons-le, soit un condensé du meilleur des deux.

La presse souffre de la crise, revenus publicitaires en baisse pour toutes sortes de publication "mensuelles, hebdomadaires, etc..., le marché de niche de la haute fidélité en fait les frais aussi, les autres sources de revenus sont bien évidemment le lectorat, alors c'est ici qu'il faut le satisfaire pour "re"trouver un semblant d'équilibre financier, dur dur pour les éditeurs !

Lire et se relire pour mieux comprendre l'ire face à certains dires !

Dynaudio, quelle Conséquence ?

En préambule j'aimerai dire que la photo est celle de My-Hiend.com et n'allez pas croire que c'est la fille qui est la Conséquence de l'article mais simplement la colonne à côté d'elle !

Voilà qui est dit.

Donc voici que Dynaudio sort de ses "fonds" de tiroirs une vielle recette lourde de 82kg, c'est la fameuse Conséquence d'il y a 25 ans environs mais revisitée à tous les niveaux.

La nouvelle Dynaudio Conséquence Ultimate Edition est très .... conséquente, elle pèse 113kg, haute de son mètre 33, large de 43 cm et profonde de 63cm, elle affiche un rendement "pauvre" de 85db avec une petite exploration du grave à 17hz, elle embarque pas moins de 5 haut-parleurs.

On peut facilement penser que ces enceintes seront difficiles à driver, un peu comme toutes les gammes Dynaudio en quelque sorte, mais celles-ci mériteront d'avoir ce qui se fait de mieux en la matière.

Son prix ????, rien vu à présent mais on peut considérer qu'il s'agira de l'ordre de CHF 35'000.-- environ puisque les "anciennes" valaient déjà la petite somme rondelette de CHF 30'000.-- en 1984.

Conséquence ? Une écoute peut-être au High End de Zurich ? mais avec quelles conséquences ?

La bourse joue avec notre bourse !

Que faut-il attendre de la hifi, plein de musique allez-vous me dire et je vous répondrai….. évidemment, mais ?!

Lorsqu’il y a de l’émotion tout va bien, c’est ce que nous éprouvons face au rendu sonore d’une source émissive (notre système), cette dernière pourrait être de haut niveau ou de bas niveau, peu importe tant que l’émotion est là.

Oui très bien mais « toujours ce …..mais…. » combien faut-il dépenser pour obtenir son nirvana émotionnel ?

Le prix à payer c’est le prix de ta passion selon une célèbre citation, c’est vrai en partie car aujourd’hui la qualité intrinsèque des équipements dits de Haute-Fidélité est certainement très bonne, peu d’appareils tombent en panne facilement, la durée de vie devrait être longue et nous le saurons que dans les prochaines années.

Quel est le prix qui détermine cet équipement ? C’est selon car un produit dit de masse aura un rapport/qualité prix très bon face à un produit ésotérique qui lui sera développé selon des critères très spécifiques avec une « équipe » plus réduite, des coûts forcément plus haut puisqu’ils n’auront besoin de composants de haute qualité triés sur le volet, donc forcément un prix final hors concurrence face aux produits de masse.

Nous pouvons « croire » que ces produits ésotériques seront un gage de plaisir musical, de robustesse, de qualité de finition puisque tous les ingrédients y seront représentés sans parler du prix final.

Mais « le voici » pour nous en Suisse c’est un surcoût qui nous guette, en effet l’Euro se renforce par rapport aux autres monnaies « Franc Suisse et le Dollar Américain entre autres », de facto l’importation des produits Européens sera basé sur le fameux cours entre les autres monnaies, de fait une envolée sur le prix final « à noter que lors de la mise en place de l’Euro, cette monnaie était en parité avec le Franc Suisse = 1 pour 1, aujourd’hui c’est 1 Franc Suisse pour 0.6578 Euro, soit une hausse d’environ 50% ».

Nous « pourrions » croire que le cours EUR/CHF sera répercuté selon son oscillation à la valeur du jour mais je ne le pense pas, le revendeur se basera sur la liste de prix en EUR face au Franc Suisse à une date déterminée par ce dernier (déjà en stock ? acheté à quelle date ? quel était le cours ?, etc… ) ou sinon il appliquera le prix indiqué par l’importateur lors de la commande.

Dès lors le prix final pourra légèrement différé mais ce que nous savons déjà c’est qu’en Suisse une pratique s’est instaurée sur les produits Européens, c’est tout simplement de vendre un produit Européen comprenant sa taxe, le tout converti en Francs Suisses, ça rajoute du beurre dans les épinards des revendeurs et/ou importateurs et le pire c’est que nous nous sommes déjà habitués.

Pour finir si on considère que le prix du cuivre à presque doublé depuis le début d’année, il se trouve que la répercussion nous a déjà été faite puisqu’il y a un an le prix du cuivre était le même qu’aujourd’hui, avons-nous vu des baisses significatives sur des câbles audio par exemple pendant que le cours du cuivre dégringolait en début d’année ? Non, nous restons avec cette « belle » embellie ou flambée du cuivre d’il y a un an tout simplement.

Rappelons tout de même que la plupart des câbles ont subit une augmentation de plus de 50% depuis 1 ½ an sans variation à la baisse, il en est surement de même avec les composants utilisant des matériaux ferreux.

Alors le prix à payer aujourd’hui n’est plus tout à fait celui de notre passion, c’est en plus le « prix » du surcoût de la production du marché de niche et en faisant l’addition des points énumérés plus haut on peut facilement comprendre qu’un appareil devienne hors de prix, dès lors on peut dire bonjour la Chine car si les prix des composants sont les mêmes la main d’œuvre en est fortement plus basse !

La Suisse bientôt dans l’Europe avec l’Euro ? Ca pourrait être un bon « deal » pour les Audiophiles !

High End Swiss Show 2009

En 2007 la Suisse n'a plus eu son salon Haute Fidélité et pour cause "hormis le fameux World Hifi en 2008", la dernière édition qui s'était tenue en 2006 n'avait pas été à la fête.

Les organisateurs attendaient un certain nombre de visiteurs pour "rentabiliser" leur salon, il se murmurait que seulement la moitié d'entre eux étaient venus ce qui provoqua un flop quasi total.

Il faut reconnaitre qu'un salon de la Haute Fidélité doit être un endroit approprié pour les écoutes, les représentants ou spécialistes des marques doivent aussi être conscient qu'une bonne écoute bien amenée est source d'intérêt.

Si certaines conditions ne sont pas réunies pour les Audiophiles, "ils" ne feront qu'un petit tour très critique et se diront qu'ils ne risquent plus d'y revenir, ce qui tombe sous le sens.

L'édition 2006 était de loin une bonne cuvée à vrai dire.

Maintenant un nouveau salon renait, c'est le High End Swiss Show, le petit frère de celui de Munich.

A ce jour rien de transpire pour savoir quelles seront les marques présentes, le nombre de stand, les superficies des salons d'écoutes, nous sommes dans l'attente de toutes ces informations.

D'ici là nous savons que cela sera les 24 et 25 octobre 2009 pour le public, les heures d'ouvertures de 10h à 18h, le prix de l'entrée est à CHF 10.--, le lundi 26 octobre est uniquement réservé aux professionnels.

Ce salon se tiendra au Mövenpick Hotel Zürich-Regensdorf.

La liste des exposants sera disponible début octobre.

Prestige Audio Vidéo en fusion !?

Comme tout bon « lecteur-passionné » de hifi je sais que certains magazines sont des mensuels ou des bimensuels tels que Prestige Audio Vidéo, ce dernier justement devait ou dois-je dire aurait dû sortir déjà le mois passé et apparemment il n’est (toujours) pas au kiosque.

Alors que se passe t’il, est-ce les vacances ?

Prestige Audio Vidéo a stoppé net sa publication car avec HiFi Vidéo Home Cinéma et Sonovision (même groupe) ceux-ci ont été mis en vente, apparemment il n’y a pas eu de repreneur, de fait deux revues dont Prestige Audio Vidéo et Stéréo et Image fusionnent pour devenir Stéréo et Image Prestige.

Patrick Vercher est le « père » de Prestige Audio Vidéo continuera dans cette nouvelle aventure fusionnelle. « source HomeCinéma-fr.com »

Alors je ne veux pas être mauvaise langue mais il faut avouer que même s’il y a eu une bonne amélioration lors des 2 dernières éditions de Prestige Audio Vidéo, les critiques des appareils hifi n’étaient pas le top car quand on lisait des bancs d’essais sur des appareils ou hp lors des écoutes chez un revendeur et/ou distributeur de cette marque, il devenait « normal » d’avoir une critique très bonne et forcément pas objective du tout.

Comment peut-on avoir un regard objectif dans des conditions pareilles, les appareils, la pièce, les câbles, rien n’est fait pour se faire une idée puisque l’objectif est de tester un appareil dans un contexte précis afin de pouvoir décrire son « potentiel », là ça n’a jamais été le cas sauf exceptions.

Ce que cherche une personne dans des revues, est de savoir comment est construit un appareil, de décrire ses qualités techniques et d’écoutes, de connaitre comment ces tests ont été faits, sur quels critères, avec quelles associations et en comparaison de quoi !

Donc il est préférable de faire comme Haute-Fidélité des articles sur des installations de personnes « privées » et d’en rapporter les sensations d’écoutes, c’est plus noble et beaucoup plus crédible.

Maintenant pour nous en Suisse, peu ou prou de personnes connaissent Stéreo Image car ce magazine n’est pas distribué dans nos contrées, j’ai eu l’occasion de le lire pendant plusieurs mois et depuis quelques mois je ne le lit plus du tout, ne l’achète plus forcément, pourquoi ? Allez savoir !!!!!!!!!!!!

Espérons que cette fusion amène un peu d’ordre dans ces revues afin d’avoir des tests plus complets et crédibles car reconnaissons que rien n’est facile pour la presse qui se voit allouer la majeur partie de son budget par des rentrées publicitaires.

The Pizzarelli Boys, Sunday At Pete's, à écouter !

The Pizzarelli Boys, Sunday At Pete's de chez Challenge Records (2007) est tout simplement superbe tant par son interprétation que par son enregistrement.

Evidemment il est tout de même préférable d'aimer la guitare, qu'elle soit acoustique, électrique ainsi que la bass acoustique et la batterie.

Tout ces éléments réunis il ne s'agissait que de compléter le tableau par un tissu de famille, Bucky "le papa" guitare rythmique accompagné par ses fils John (Electric Guitar Lead) ainsi que Martin à la Bass et un "intru" dans la famille puisque c'est Tony Tedesco (Batterie).

Que dire si ce n'est qu'un pur régal, on sent un réel lien entre la famille et le Jazz, une pointe manouche parfois, un Jazz traditionnel par là, un petit gout de blues aussi, un mélange de savoir faire incroyable.

Audiophile à quel prix ?

Si on cherche à savoir quelle est la signification Audiophile on trouve ceci sur Wikipédia :

Audiophile, du latin audio « entendre » et du grec ancien φιλεῖν / phileĩn « aimer », est un mot qui est utilisé pour décrire une personne qui se consacre à la Hi-fi dans les enregistrements et la reproduction de musique

Donc pour tout « chercheur » audiophile il devient probable qu’avec un système d’entrée de gamme la reproduction soit bonne à très bonne même excellente mais nous restons avec un système d’entrée de gamme alors pour obtenir des points de repères il faudrait aller chercher plus loin dans la gamme.

Dans un système moyen et haut de gamme nous pouvons utiliser plus ou moins les mêmes « superlatifs » pour analyser lesdits systèmes mais que devient le système d’entrée de gamme, est-il toujours aussi bon, surement mais par rapport à quoi ?

Maintenant on peut aller chercher à trouver l’âme sœur dans le très haut de gamme le High End, là où les plus prestigieuses marques mettent tout leur talent pour obtenir le Saint Graal, la technologie utilisée, les matériaux et la conception représentent le savoir faire de la marque.

Une écoute s’impose pour se faire une meilleure idée et l’on peut à nouveau utiliser les mêmes superlatifs pour « noter » en quelque sorte la valeur auditive de ces monstres.

Alors il se peut que nous soyons déçus par cette débauche d’énergie dans le High End mais en fait il faut pouvoir à nouveau comparer pour bien situer ces équipements car il est probable qu’une bonne écoute nous fasse vite comprendre qu’un système inférieur en gamme ……l’est vraiment.

Ceci pour dire que l’Audiophile peut se montrer réticent face à un système mais avant tout, tout est question de prix car pour le passionné le prix à payer est le prix de sa passion mais son budget n’est pas illimité sauf peut-être pour certains.

Donc tout jugement se fait « aussi » par rapport à ce qu’il considère comme « entrant » dans son budget « somme à mettre » pour obtenir une certaine qualité mais qui ne sera peut-être pas l’ultime système puisqu’il serait hors de prix ou de budget.

On peut considérer que la valeur réelle d’un système hifi peut ou devrait se faire sans apriori de prix et de conception ce qui représenterait à donner une appréciation sur la reproduction sonore puisque c’est avant tout le but recherché par les concepteurs.

Le prix n’est pas une barrière en soit mais seulement un indice supplémentaire, celui-ci fait peur à l’Audiophile puisqu’il pourrait creuser le fossé entre son envie de « détenir » ce système mais qui est hors de sa portée financière.

Ecoute sans apriori et finit les soucis de prix car la qualité restituée n’a pas de prix !

ZZ TOP, Barbes blanches et Rock, place à la musique !

Quelle relation y a-t-il entre Audiophile et Mélomane, les questions fusent de part et d’autre pour aboutir toujours à la même rengaine que le premier écoute des sons et le second écoute la musique, c’est un peu simpliste mais apparemment c’est la différence la plus flagrante pour la plupart.

Alors quel lien entre ces adjectifs et ZZ TOP, je vais y arriver mais auparavant je voudrai exprimer mon point de vue sur ces différences.

Il serait bon de nuancer ces différents qualificatifs car je pense qu’à la base un Audiophile est déjà quelque part Mélomane, il aime la musique car il a été surement bercé en écoutant de la musique sans qu'il puisse se rendre compte de la qualité sonore et surtout de ce quelle pouvait apporter au résultat final, donc son cursurs n’est peut-être pas fondé uniquement sur la qualité sonore mais la recherche de sensations de base, celle-ci passe(rait) par la recherche d’une certaine étoffe sonore "qualité acoustique, rendu sonore en db, positionnement des interprètes, aération, etc..."

Il y a des circonstances qui font que nous restons sur notre faim tant par la qualité son que par la qualité artistique mais une chose est sûre c’est que rien ne vaut un bon concert quel qui soit car il nous ramène à l’évidence même que notre « corps-esprit » répond toujours présent, il réagit sans besoin de se mettre dans de bonnes conditions d’écoutes.

Alors quand je me suis vu au festival Caribana à Crans avant-hier soir pour savourer le gros rock Texan des ZZ TOP c’était tout simplement génial, le gros son des guitares des Barbus aux lunettes noires n’ont pas pris de rides , quoique les deux leaders ne sont pas très explosifs sur la scène, ce que j’entends par là c’est qu’ils sont d’un calme olympien mais ils arrivent à produire un rock très mouvementé tout de même.

Pour tout dire j’étais mal situé, tout à gauche de la scène « diagonale » et le son prodigué n’était pas terrible mais ça swinguait, l’ambiance était très (bon enfant) « malgré ou grâce» à la présence des Bikers fans d’Harley Davidson qui représentaient une bonne partie du public, il faut y voir une certaine religion entre les ZZ TOP, le rock et Harley, tout un univers.

Alors Mélomane ou Audiophile ? Simplement à la recherche de bonnes sensations !!!

Crisis what Crisis , acheter ou vendre ?

Supertramp le group Pop des années 70 avait un titre d’album qui était Crisis ? What Crisis ?, pour ceux qui écoutaient ce groupe ce fut et c’est toujours un super album mais ce n’est pas le sujet de l’article d’aujourd’hui.

La question est que faut-il faire actuellement puisque la crise aidant ou n’aidant pas il est probable que certains Audiophiles cherchent des bonnes affaires à faire, alors que d’autres pourraient être tentés de « dégager » un peu de liquidité pour faire face à cette période un peu inquiétante.

Faut-il vendre ou acheter ou tout simplement ne rien faire en attendant de passer sur le haut de la vague, tout un programme !

On sait que tout Audiophile ou collectionneur cherche régulièrement les bonnes affaires, les objets à vendre de part et d’autres dans les petites annonces ou dans les revues ne dénotent pas un phénomène de « panique », on ne voit pas de matériels décotés, apparemment le marché de la hifi continue son petit chemin de marché de niche.

On peut en déduire qu’il est plus probable que les Audiophiles et Collectionneurs restent avec leur matériel, se réconfortent avec ceux-ci soit en les écoutant soit en les regardant tout en étant conscient que cela leur fait beaucoup plus de bien de les savoir chez eux qu’en mains « étrangères » en y retirant qu’une petite somme, somme toute dérisoire au vue de leur valeur intrinsèque et sentimentale, la raison l’emporte.

Donc en ces temps « durs » les Audiophiles tentent plus d’écouter leur propre cœur que leur portemonnaie en écoutant les mélodies d’un disque de Supertramp, Crisis ? What Crisis ?,

Prise de contact pour mieux entendre !

On entend toujours dire que la prise de contact entre personne qui ne se connaissent pas est très importante, comme par exemple lorsque l’on serre la main de ladite personne « est-elle ferme, moite, sans fermeté… », c’est à partir de cet instant précis que tout se précise pour les deux parties, seront-elles en ligne ?!

Alors voilà qu’en hifi c’est la même chose, le contact à établir entre deux maillons peut et doit se faire par un câble qui lui-même à des prises de contacts, elles sont en cuivre, argent, or et aussi par divers autres matériaux.

Pour tout ce qui est de la modulation, hp et digital le câble lui-même est très important, sa structure, son blindage, sa capacitance ou résistance donne un résultat différent selon quel maillon ou hp est associé mais ses connectiques aussi et c’est là que beaucoup de choses se passent de tout commentaire.

Une prise argent donnera un résultat plus fin, moins dense avec plus de précision et de vitesse au signal tandis que du cuivre donnera cette impression d’ampleur, de petite folie pour les voix ou instruments cuivrés, la descente du grave sera plus ou moins écourtée dans une certaine mesure, tout ceci malgré ou grâce à la structure dudit câble.

C’est là qu’il faut admettre la signature sonore des prises de contacts, il est toujours préférable d’utiliser du cuivre pour un câble cuivré et argenté pour de l’argent, ainsi de suite mais les tests sont parfois trompeurs ou plus appropriés à son système pour « gommer » certaines imperfections aussi.

Nous savons qu’un câble de modulation, d’hp ou digital influe énormément sur le rendu final mais qu’en est-il des câbles secteurs puisque ceux-ci amènent leurs grains de sels de manière évidente !

Le câble secteur répond aussi à ces principes sauf que les prises sont très rarement en argent, elles sont cuivrée avec un placage or, palladium, rhodium et les différences sont très audibles.

Dès lors la structure du câble est aussi importante mais son blindage beaucoup plus.

Les pièges à éviter en câbles secteurs sont de ne pas mettre un câble avec une ferrite ou filtre passif/actif après un filtre secteur, non pas un conditionneur de réseau mais un filtre passif car il se passe un phénomène de dédoublement de filtrage qui induit un manque de dynamique évident, celui-ci se ressent aussi bien sur les sources que sur les amplifications.

Si de prime abord le résultat avec des câbles secteurs de ne se fait pas entendre il s’agit de remettre ceux d’origine et d’en insérer un sur le préampli ou l’intégré, le 2ème sur la source et ensuite si ce sont des amplis finaux mais en faisant attention à la section du câble qui sera plus grosse pour répondre au mieux aux sollicitations des alimentations.

Autre fait évident, si l’ensemble du système est relié avec du câble standard en modulation et hp, les câbles secteurs répondront de différentes manières puisque leur potentiel ne pourra pas complètement s’exprimer, c’est à prendre dans la balance, donc il est préférable de changer en premier les câbles de liaisons ensuite hp et en dernier le secteur.

Le contact établit, le dialogue s’instaure, l’écoute est à l’honneur afin de pouvoir écouter la richesse des paroles de son interlocuteur et là nous sommes sur la bonne voie pour rester en contact !

LessLoss PDFC original, le câble d'alimention qui change tout !

Changer un câble d'alimentation pour un autre est toujours intéressant puisqu'il nous fait découvrir que le secteur apporte une "signature" à l'écoute.

Les personnes autres que les Audiophiles "fous" ne croient pas vraiment à ceci mais pourtant cette différence est quelque fois petite et quelque fois énorme.

Le cas du câble secteur LessLoss PDFC original est absolument impitoyable, la différence se fait tout de suite sentir par une très bonne neutralité sur toute la bande passante.

Ce qui est choquant c'est justement cette neutralité, absence réelle de signature sonore, le "son" passe sans aménagement, c'est déjà un très bon point, ensuite la dynamique est très bonne, bien répartie sur l'ensemble du spectre et l'aération est tout bonnement très.....bonne !

Alors pourquoi ce câble LessLoss PDFC original est-il meilleur que d'autres, tout est expliqué ici.

Ce que je peux affirmer c'est qu'une fois essayé il devient très vite indispensable dans son système car sa neutralité fait ressortir énormément de choses qui étaient cachées par "l'ancien" câble.

Voiture, Hifi... tant que la carrosserie est belle !!

Si la hifi devait être comparée à une voiture elle serait comme une belle carrosserie avec de grosses jantes, un moteur puissant et rugissant, une solide tenue de route et un confort de conduite à toute épreuve.

Mais voilà, une voiture comme ceci peut exister car la customisation est possible sous toutes ses formes un peu comme la hifi mais à la seule différence « de taille » c’est que le résultat peut-être décevant puisque l’alchimie en hifi est autre chose que celle de la voiture.

Alors que faut-il faire pour que toute la musique soit vraiment bonne et pour surtout pour qui ?

La valeur « bonne » est subjective car elle s’adresse au facteur émotionnel, celui-ci est propre à chaque individu, certains ressentent plus de choses que d’autres ou tout bonnement ne sont pas « pré » disposés à ce genre de musique ou d’écoute.

Donc le mieux est d’écouter chez soi son système, de le peaufiner, de mettre en valeur ces qualités et d’atténuer les défauts car il y aura toujours des défauts qu’ils soient mineurs ou majeurs, c’est tout un travail qui se juge par sa propre perception sonore mais n’oublions pas que plusieurs oreilles peuvent jouer un rôle fondamental pour y remédier.

Le pire peut arriver très vite, c’est l’accoutumance car celle-ci se fait très facilement, l’oreille et bien sûr le cerveau enregistrent l’écoute actuelle et se lasse, ces deux « organes » essentiels vous font comprendre qu’avant c’était bien mais maintenant c’est pas mal et qu’il faut « penser » à changer ou améliorer tel ou tel registre afin que l’excitation redevienne première.

Et oui c’est de l’Audiophilie que je viens de parler, cette « petite » maladie qui nous fait changer de matériel, qui nous fait rechercher par le biais de câble, de supports, d’accessoires la matérialisation de notre envie d’aller toujours plus loin pour retrouver cette sensation du concert dans notre salon afin de susciter notre fameux facteur émotionnel.

Comment faire pour le trouver, c’est toute la problématique de l’Audiophile.

Bonne route à toi Audiophile et si tu croises sur ton chemin « ton ami conscience » dis-lui que tu restes toujours serein « d’y arriver » !

Réalisation large bande + ampli + cd modifié par un passionné.

Contrebasse High End s'est déplacé pour aller voir et écouter "surtout" un système réalisé par un passionné qui se nomme Julien.

Tout le reportage et photos sont ici.

A vendre Convertisseur Metronome Technologie C1A Signature (VENTE SUSPENDUE)

VENTE SUSPENDUE - VENTE SUSPENDUE
Je vends mon convertisseur exceptionnellement rare en occasion :

Metronome Technologie C1A Signature
Façade grise
24/192khz
Sortie à tubes
Sorties cinch ou xlr
Entrées 75ohms ou 110ohms
Emballage fourni
Etat quasi neuf

Célèbre par son drive le Kalista, Métronome Technologie développe aussi ces convertisseurs qui sont parmi des tous meilleurs convertisseurs à étage à tubes qui allient fluidité, rigueur et ouverture.

Possibilité de switcher l'étage à tubes ou non en cinch.

Prix neuf CHF 11'000.--

Vendu CHF 4'500.--

Et viens voir, j'ai un nouveau câble.... écoute comme ça sonne !

Et bien oui un câble s'écoute tout comme le reste de l'installation, que ce soit des supports, des accessoires ou des filtres secteurs, que l'on veuille ou pas ça sonne toujours différemment.

Actuellement il y a des forums ici et là qui en parlent sans compter sur le test à l'aveugle que Contrebasse High End avait organisé, c'est ici, sont des sujets à controverse, des échanges d'idées ou tout simplement de refus d'y croire.

Pourquoi tant de "haine" pour les câbles, que ce soit de modulation, d'hp ou de secteur, tout y passe, ça démarre d'une idée de trouver un câble par rapport à un autre ou tout simplement de savoir comment "sonne" tel ou tel câble de telle marque.

Beaucoup d'idées mais surtout beaucoup de disette sur le bien fondé des câbles haut de gamme qui se vendent à des prix de fous, là plusieurs opposants à ce genre de vol organisé de ses fameux fabricants.

Évidemment qu'un câble d'un mètre vendu à quelques milliers d'euros on peut se poser la question d'où vient ce prix de vente, est-il vraiment dans la recherche, dans la structure, dans le traitement des métaux précieux ou tout bêtement dans un argument commercial "cher" à la marque !?

Je ne suis pas celui qui croit qu'un câble bas de gamme est tout aussi bon qu'un câble "dit" haut de gamme car il ne faut se voiler la face si les câbles haut de gamme trouvent preneurs ce n'est pas que les fortunés qui les achètent mais bel et bien nombreux audiophiles prêts à faire un trou dans leur budget pour s'en approprié leurs "propriétés" de haute volée.

Oui bien sûr qu'un câble haut de gamme est très et trop cher car la marge allouée est la même que sur un câble d'entrée de gamme, donc le calcul est simple à faire pour le revendeur et pour l'acheteur par contre l'apport d'un câble de haute volée s'entend et laisse en règle général loin derrière son tout petit frère.

Pour peu que votre système réponde présent à recevoir un de ces câble le bénéfice "si j'ose dire" en sera très probant mais attention aussi de bien intercalé le câble pour ne pas le laisser "engorgé" par un autre en aval plus bas de gamme.

Tout est alchimie, j'ai déjà entendu des câbles haut de gamme dans des systèmes qui ne sonnaient vraiment pas, par contre un câble moyen de gamme donnait sa pleinitude, comme quoi tout n'est pas si simple.

Il faut faire le test sur son système c'est le meilleur moyen de savoir où pourrait se situer certains câbles ou votre installation.

Ceux qui disent ne rien entendre sont tout sauf sincères, car différence il y a mais je ne dis pas amélioration mais bel et bien différence car tous les câbles ont une identité propre qui permettent d'égaliser certains "défauts" ou caractéristiques propres de son système, donc à écouter et à tester avant toute décision ou affirmation trompeuse.

Câble-moi et je te dirai sur un ton différent comment je pourrais te faire sonner les cloches !

Phonak Audéo PFE (Perfect Fit Earphones), j'ai testé pour vous !

Le titre est un peu "prétentieux" mais lorsque Samuel "Acoustic Engineer" de la Société Phonak m'a proposé de tester en pré-série les nouveaux écouteurs Audéo PFE, je n'ai évidemment pas hésité une seule seconde.

Ces écouteurs Audéo PFE n'étaient pas encore commercialisés à ce moment, il subissaient les derniers tests définitifs avant de pouvoir "inonder" le marché musical, donc il fallait valider le produit et pour y arriver Phonak a demandé à des "testeurs" de donner leur opinion en plusieurs étapes consécutives.

Vous pouvez trouver des résultats comparatifs ici.

Pour ma part mes tests ont été effectués avec mon Iphone 16GB en alternance avec mon casque Koss Porta Pro, le but était de mettre à profit les nouveaux supports électroniques non pas mon système hifi de la maison.

Je ne ferais pas une "tartine" longue de 1000 lignes pour décrire ce très beau produit, je vous le livre sur 3 critères sélectifs, les voici :

1) L'ergonomie (10/10)

Je pense que plus un casque ou écouteurs est facilement "oubliable" sur nos oreilles, mieux en est le confort d'écoute, il sera plus aisé de sentir libre et pas oppressé.

C'est là où l'Audéo fait fort, les écouteurs se placent dans l'oreille facilement après avoir pris un peu d'expérience, une fois positionnés ils ne bougent plus, ils absorbent complètement l'orifice de l'oreille grâce à ses embouts en silicone, ceux-ci sont de différentes grandeurs pour permettre à toutes les oreilles de trouver leurs "comptes".

Il y a aussi le Silicone Ear Guides (matière solide/rigide) qui guide le fil "câble" depuis la base des écouteurs, il suit la courbe de derrière l'oreille pour plaquer les écouteurs, le câble se fait discret puisqu'il est dirigé derrière l'oreille... j'espère être clair ?!


2) Qualité et confort d'écoute (9/10)

Phonak n'a pas hésité à agrémenter ses écouteurs de deux filtres audio, un permettant une écoute très linéaire et l'autre en augmentant le volume du grave, ceux-ci sont facilement interchangeables avec une sorte de petit tournevis bleu.

Ma préférence va avec le filtre augmentant "sensiblement" le grave, donc ce qui suit est avec le filtre "noir".

Ce qui prédomine dès la première note est la lisibilité, celle-ci se fait ressentir sur tous les genres musicaux, grâce à un aigu très doux, très défini, sans agressivité.

Le médium fait la part belle sur les voix, la présence est très naturelle, on n'a pas l'impression d'écouter du Mp3.
En ce qui concerne le grave je dirai qu'il y a un manque à mon sens, cela enlève cette belle assise sur certains genres musicaux, ce n'est pas trop dérangeant tout de même mais je dirai que pour celui qui écoute de la musique dite moderne il pourrait se trouver un peu en manque.

3 ) Le rapport qualité prix (9/10)

A CHF 180.-- environs (je n'ai pas le prix définitif) nous touchons à un produit extrêmement bien fini, la qualité et la technologie embarquées est de premier ordre, quant à la qualité de restitution à ce niveau de prix elle tout bonnement.... très bonne, un produit à ne pas négliger avant tout autre achat.

A propos de son produit, Phonak ne cache pas son envie de toucher tous les mélomanes et puristes du son, son slogan :

Développé pour les mélomanes par le leader des systèmes auditifs,
Audéo fait vivre une expérience musicale encore plus intense.

Les points de ventes sont ici, espérons toute fois que d'autres points de ventes seront actualisés pour la romandie.

A vendre superbe câble HP Kimber Select KS3033 (VENDU)

VENDU----VENDU-----VENDU

Pour une de mes connaissances je mets cette annonce :

Une paire de câbles haut-parleurs Kimber Série Select KS3033 pur cuivre,

Longueur 2.40m avec prises bananes (type cinch) WBT argent.

Case Pelican

Etat neuf

Prix neuf environ CHF 4'000 (EUR 2'750)

Vendu CHF 2'000 (EUR 1'400)

A l'écoute les grandes qualités sonores sont l'ampleur, la précision et beauté des timbres, un câble qui fera la part belle à tout type d'électronique, tubes et hybrides sur n'importe quel type d'enceintes.

Quand le cerveau analyse !

Faut-il voir pour entendre ou entendre pour voir ?

Une question qui n’est pas dénuée de sens car l’autre jour j’étais dans un magasin spécialisé dans le domaine du home-cinéma et j’avais demandé d’écouter le nouveau système Focal Dome, c’est un kit 5.1 « 5 satellites et 1 subwoofer ».

Le kit était relié à un ampli audio-vidéo avec un lecteur dvd mais l’image ne fonctionnait pas car l’écran « lcd » n’était pas encore initialisé « neuf ».
Alors j’ai tout de même demandé d’écouter sans l’image, le temps que le vendeur règle le téléviseur.
La qualité sonore était bonne, les effets aussi mais j’avais entendu tourner ce kit Focal ailleurs et j’avais trouvé que le son était meilleur que dans ce cas précis.

Je restais sur ma faim lorsque le téléviseur synchronisa l’image….. et bien l’image « sonore » prenait du poil de la bête, c’était plus captivant, plus palpitant, j’étais à nouveau sous le « charme » de ce kit focal, mais pourquoi ??!!

En l’espace d’une fraction de seconde j’étais passé d’une impression un peu moyenne à un revirement d’appréciation, ceci à cause « ou grâce » à l’image qui me rendait plus captif, mon cerveau n’arrivait plus à analyser uniquement le son mais il devait « s’ouvrir » à l’image imprégnée du son, ce qui veut dire qu’il me redonnait une appréciation globale et non plus spécifique.

Donc on pourrait dire que lorsque l’on regarde une image sans le son, le cerveau analyse et scrute l’information qu’il voit, peut-être est-il plus captif ou moins flemmard ? Mais quoiqu’il en soit lorsqu’il doit analyser le son et l’image il devient beaucoup plus conciliant, il s’adapte et corrige les informations qu’il reçoit pour une analyse globale de « bien-être ».

Alors maintenant lorsque l’on écoute de la musique en 2 canaux chez soi sur son système, que se passe t’il…. Tout simplement une analyse spécifique qui va décortiquer le son car notre cerveau recherchera ce qu’il lui plait le plus et nous fera comprendre ce que nous aimons le moins, du moins ce qui lui (le cerveau ) aime le moins.

On dit toujours quand on n’a pas de cerveau on a les jambes et là on peut facilement dire que l’on n’a pas de cerveau on n’a pas le bon son « de cloche » !