mardi 13 janvier 2009

Quand le cerveau analyse !


Faut-il voir pour entendre ou entendre pour voir ?

Une question qui n’est pas dénuée de sens car l’autre jour j’étais dans un magasin spécialisé dans le domaine du home-cinéma et j’avais demandé d’écouter le nouveau système Focal Dome, c’est un kit 5.1 « 5 satellites et 1 subwoofer ».

Le kit était relié à un ampli audio-vidéo avec un lecteur dvd mais l’image ne fonctionnait pas car l’écran « lcd » n’était pas encore initialisé « neuf ».
Alors j’ai tout de même demandé d’écouter sans l’image, le temps que le vendeur règle le téléviseur.
La qualité sonore était bonne, les effets aussi mais j’avais entendu tourner ce kit Focal ailleurs et j’avais trouvé que le son était meilleur que dans ce cas précis.

Je restais sur ma faim lorsque le téléviseur synchronisa l’image….. et bien l’image « sonore » prenait du poil de la bête, c’était plus captivant, plus palpitant, j’étais à nouveau sous le « charme » de ce kit focal, mais pourquoi ??!!

En l’espace d’une fraction de seconde j’étais passé d’une impression un peu moyenne à un revirement d’appréciation, ceci à cause « ou grâce » à l’image qui me rendait plus captif, mon cerveau n’arrivait plus à analyser uniquement le son mais il devait « s’ouvrir » à l’image imprégnée du son, ce qui veut dire qu’il me redonnait une appréciation globale et non plus spécifique.

Donc on pourrait dire que lorsque l’on regarde une image sans le son, le cerveau analyse et scrute l’information qu’il voit, peut-être est-il plus captif ou moins flemmard ? Mais quoiqu’il en soit lorsqu’il doit analyser le son et l’image il devient beaucoup plus conciliant, il s’adapte et corrige les informations qu’il reçoit pour une analyse globale de « bien-être ».

Alors maintenant lorsque l’on écoute de la musique en 2 canaux chez soi sur son système, que se passe t’il…. Tout simplement une analyse spécifique qui va décortiquer le son car notre cerveau recherchera ce qu’il lui plait le plus et nous fera comprendre ce que nous aimons le moins, du moins ce qui lui (le cerveau ) aime le moins.

On dit toujours quand on n’a pas de cerveau on a les jambes et là on peut facilement dire que l’on n’a pas de cerveau on n’a pas le bon son « de cloche » !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Alex.

Je suis content que tu parles de ce sujet.
Personnellement, lorsque je regarde le téléjournal avec le son sur mon système (stétéo), au bout d'un moment, j'ai vraiment l'impression que le son provient de l'écran de la TV. Même si je regarde mes enceinte, j'ai l'impression que rien n'en sort, car mes yeux voient Darius parler. Mon cerveau interprète cette information comme étant correcte, car image et son sont corrélés.

Lorsque j'écoute de la musique en revanche, si toute mon attention est portée sur le son, donc sur mes enceintes, il n'y a qu'en fermant les yeux que j'arrive à oublier leur position, et à parfaitement localiser chaque instrument dans la scène sonore, j'arrive presque à les voir.
Dès que j'ouvre les yeux, et que je vois les enceintes, l'effet est différent, mon cerveau ne peut plus faire de corrélation entre ce qu'il voit et ce qu'il entend, et croit l'oeil qui voit les 2 enceintes et pas les musiciens: la scène sonore devient moins distincte.

C'est là qu'on voit qu'il est très difficile d'oublier complètement le système et de se concentrer uniquement sur ce qu'on écoute. L'oreille entend également ce que l'oeil voit ou ce que le cerveau sait (ou croit).
Comme en gastronomie, en hifi on écoute aussi avec les yeux, et à mon avis, ce phénomène est trop souvent négligé par les audiophiles.

Meilleures salutations.

Sam