mardi 24 novembre 2009

La Nouvelle Revue du Son tire sa révérence !


Après la fusion entre Stéréo Image et Prestige Audio Vidéo qui devenait le nouveau magazine Stéréo Image Prestige, c'est maintenant au tour de la Nouvelle Revue du Son à pâtir de ses mauvais résultats en terme de lectorat.

Pour faire un appendice sur mon article Stéréo Image Prestige, je dois dire que j'ai acheté un exemplaire pour .... voir ! Et bien on se laisse bercer par les propos si dociles et faciles, tout est extraordinairement bon, c'est aussi bon que la fusion, ensemble on est plus fort, oui mais dans quoi ?

Dommage car je pense qu'il y a vraiment du potentiel à exploiter mais celui-ci irait dans le sens contraire de ce qu'ils font, c'est-à-dire nettement moins ciblé commercial.

Alors pour revenir à la Nouvelle Revue du Son c'est à son tour de se trouver sous la guillotine puisque selon Mondadori France le groupe qui détient la revue a décider d'arrêter son mensuel en indiquant :

....et estime que le marché de la presse masculine n'est pas assez porteur pour le mensuel, dont la diffusion est en baisse depuis plusieurs années (116 938 exemplaires en 2008-2009 contre 148 197 ex. en 2006).

Voilà qui est symptomatique puisque la presse mondiale souffre de la "fameuse" crise, tous les domaines sont touchés alors il faut faire des coupes, c'est normal mais pas trop stratégique non plus puisque ce secteur "hifi" n'est pas le plus fourni.

A vrai dire il faut tout de même souligner que la Nouvelle Revue du Son n'a pas trop évolué ces dernières années, elle se positionnait entre What Hifi et Haute Fidélité, elle avait "perdu" un de ses mentors Jean Hiraga aussi, dès lors l'intérêt porté par son lectorat s'abaissait.

Il ne faut tout de même pas oublier "Messieurs les journalistes" que les lecteurs de ces revues sont de fins limiers, ils savent lire et écouter, vous ne pouvez pas raconter n'importe quoi à n'importe quelle sauce, donc dès qu'un intérêt commercial vient se "glisser" dans une ligne rédactionnelle, ça fait l'effet inverse, le lectorat le voit et de facto il y a un désintérêt pour le produit critiqué et un discrédit sur le magazine.

Que faut-il faire alors, trouver une ligne rédactionnelle plus neutre, plus passionnelle, plus fusionnelle, faire rêver le lecteur en quête du Graal et non pas de démontrer qu'une enceinte "bien de chez nous" est en dessus de la moyenne par rapport à ce qui se fait ailleurs et surtout bien plus cher !

Ce malheur, car il faut bien parler de malheur est pour ce marché de niche "la hifi", il va en pâtir, on ne peut pas se reposer uniquement sur les importateurs et revendeurs pour promouvoir un produit, il faut aussi la presse pour en "vanter" les qualités ou non, c'est un support très important.

Quelle(s) solution(s)?

Je m'adresse à vous les grands groupes qui détenez les clefs ou plutôt le portefeuille/budget, tentez de faire quelque chose de plus "enrichissant" pour le lectorat avisé, vous ne pouvez pas pousser vos rédacteurs à écrire un peu n'importe quoi pour embellir vos pages publicitaires mais d'avoir un peu d'étique car la hifi n'est pas le monde du paraître mais simplement un monde de passionnés.

Une revue part faute de remparts, son manque de lectorat étant la cause, because ?

mardi 17 novembre 2009

Préamplis, les tests !

Il est évident qu’un préampli amène quelque chose de plus ou de moins dans la restitution d’un système, qu’il soit d’entrée de gamme ou haut de gamme.

Chaque préampli à sa propre signature sonore pour pouvoir se marier au mieux avec différents systèmes.

J’ai eu l’occasion de tester 4 modèles de marques différentes au sein de mon installation, voici un « bref » compte rendu de mes impressions, il est bien clair que tous ces appareils mis dans un autre contexte pourrait « sonner » différemment mais leurs signatures seraient toujours les mêmes, c’est le but de chaque constructeur/ingénieur.

Système utilisé :

Hp EgglestonWorks Rosa 87 db
Amplis blocs mono Audio Analogue Maestro Référence 2x250 W, dont 10 en pure Class A
Lecture CD + convertisseur Metronome Technologie T1a Signature et C1a Signature

Cary Audio SLP05, tubes 6SN7, xlr et cinch
C’est celui que j’utilise depuis 2 ans environ, la signature sonore est relativement neutre, sa force va dans le sens de la musicalité avec de la vivacité, la largeur est très bonne ainsi que la hauteur, la profondeur n’est pas son atout premier, il donne une impression de mettre un poil en avant le médium et reste « focalisé » sur le premier plan et le 2ème plan reste assez serré, le grave est de très bonne facture, il est assez tendu et sec, l’aigu est beau et très bien servi par un haut médium bien fourni comme le tube aime bien le montrer.

Un préampli top classe qui se situe dans le haut du pavé. Par contre ne pas hésiter à lui mettre des tubes NOS, lui adjoindre de bons câbles, tout doit être fignolé pour en tirer le maximum.

Nagra PLP, tubes et alimentation sur batteries, cinch « modèle utilisé »
La signature sonore est axée sur l’ambiance, sur l’atmosphère qui se dégage des enregistrements, la musicalité, tout est réunit pour déguster chaque interprétation, la scène sonore n’est pas de type WideScreen si je peux me permettre, elle est large mais pas trop, juste ce qu’il faut, la profondeur est un des points forts, on situe facilement ce qui se passe en arrière plan, il y a de l’air qui circule, le grain est aussi à souligner, c’est assez rutilant, le grave par contre ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, c’est un peu « lourd », ça manque de soutient, ça pourrait être plus « péchu », mais là ça serait à écouter avec des hp plus faciles, même si ce sont les amplis qui en font la tenue des hp.

Ce PLP est à prendre en ligne de compte pour celui qui aime la musique avant tout et surtout pour les fameuses « galettes noires », c’est un préampli complet , cher tout de même, du très haut de gamme.

Audio Research Référence 3, tubes, xlr et cinch.


Un signe qui ne trompe pas dès les premières notes est sa signature sonore, il n’en n’a pas réellement, c’est doux, c’est dynamique sur tous les paramètres, que ce soit sur les premiers ou les seconds plans, l’ouverture sonore change à chaque enregistrement, jamais identique, c’est un peu déroutant car nos points de repères ne sont plus les mêmes, la profondeur de la scène sonore est comme le Nagra, on voit facilement ce qui s’y passe, l’aigu file assez haut et délivre une finesse incroyable, le haut grave et bas médium font ressortir toutes les textures différentes des instruments, le grave est très bien défini et tendu avec beaucoup de matière, le médium ressort avec du grain, c’est l’antithèse de l’agressif.

C’est à mon sens un super préampli, bourré de qualités qui se mélange à une musicalité de premier ordre.

Pass Labs X1, alimentation séparée, transistors, classe A.

Que dire de la signature sonore si ce n’est que la première impression est celle du tour de force, il tente tout de suite de vous mettre à rude épreuve, il démontre une scène sonore large, la profondeur est correcte mais comme les premiers plans sont très avancés les seconds plans restent un peu scotchés avec le reste, le grave tape « trop/très » fort, c’est un peu à la démonstration tout de même, la qualité de timbre n’est pas ce qui se fait de mieux, c’est très transistors malgré la class A, pour ce qui est de la musicalité et bien il faudra aller vers un mariage de raison, car ce n’est pas ce préampli qui vous en offrira.

Un préampli à marier avec qui de droit, c’est à vous de voir, bon comme c’est un modèle qui vient d’être remplacé, osons le gage qu’il soit meilleur.

Pour finir je pense qu’il est bon d’avoir un préampli à tubes ou « typé » tubes car il apportera cette musicalité qui fait quelque fois défaut sur certains lecteurs CD.

Le Préampli prépondérant ? Oui ! Il nous dicte en préface ce qui se prépare, la musique, tout simplement.