dimanche 20 février 2011

Bent Persson & Thomas Winteler Hot Five, sacrée prestation !

 Nyon petite ville située sur les bords du lac Léman peut se vanter d'avoir son Paléo Festival mais aussi et surtout pour les amateurs de Jazz quelques occasions de voir des concerts comme par exemple le RiveJazz durant la période d'été et pour les connaisseurs ce sont celles qui sont organisées au Club 1306 de manière quasi mensuelles.

Cette "cave" est située dans les quartiers de Rive ayant pignon sur ruelle.

Ce club est privé, il sert d'endroit pour les répétitions de 2 groupes de Jazz qui se retrouvent de manière régulière. Le propriétaire étant lui aussi joueur de Jazz il met à disposition de ses confrères cette magnifique cave qui peut accueillir environ une cinquantaine de personnes, tout dépend de la configuration donnée.

Vendredi dernier "18 février" il y avait un concert donné par Brent Persson & Thomas Winteler Hot Five pour une soirée Louis Armstrong, donc forcément avec des cuivres, banjo, Basse et piano.

Bent Persson trompettiste est suédois, Thomas Winteler clarinettiste vit à Crans sur Céligny juste à côté de Nyon, forcément très bien connu de toute la région, ils étaient accompagnés par 3 autres musiciens qui venaient de 3 régions différentes de la France.

Quand on aime le Jazz on aime forcément les lieux qui respirent le Jazz, ces endroits sont un peu exigus, il y a la proximité avec les artistes, nullement besoin de table de mixage, tout est restitué comme un tout faisant la part belle aux racines de cet Art.

Et bien voilà ce que nous avons pu ressentir durant cette soirée au Club 1306, ce fut un moment privilégié de pouvoir nous "imprégner" des racines d'un des plus grands Jazzmen, en l'occurrence Louis Armstrong grâce au Quintet de cette soirée qui à réussit à nous faire revisiter une grande partie de son histoire, tant par ses œuvres si bien interprétées que par son orateur qui, entre deux morceaux nous racontait quelques anecdotes sur ce monstre sacré du Jazz.

Dire que la soirée était très bonne ça serait mentir, elle fut magnifique, nous avons pu voir un Quintet bien dans sa peau offrant au nombreux public un récital de très haute qualité avec un clin d'œil à Thomas Winteler qui prouve qu'il est bien en compagnie de son instrument de prédilection.


jeudi 3 février 2011

Amplifications à choix, à vous de choisir !


Depuis de nombreuses années j’ai eu ou pu entendre beaucoup d’amplifications que ce soit chez moi ou ailleurs, il y a eu des traces indélébiles dans mon cerveau sur certaines d’entre elles car à chaque fois il y a une personnalité attachante dans n’importe quelle amplification.

Alors voici mes appréciations faites sur la base de mes écoutes dans mon système au moment de la « confrontation », je ne parlerai pas de comparaison car ce n’est pas le but mais tout simplement d’un ressenti et d’une valeur subjective.

Pas de hiérarchie pure mais une classification dans un registre qui me semble propre à ces « fameuses » amplifications entendues.


Amplification hors normes :

Halcro DM58, blocs mono reproduisant la musique sans en rajouter, c’est musclé, doux, précis, ouvert et musical à souhait.


Conrad Johnson Evolution 2000, bloc stéréo, juste un monstre de +50kg, hybride « tubes en entrée », un phénomène de punch, incisif, pêchu, ouvert et dynamique.

Belle Amplification à entendre :

Manley Neo Classic 250, blocs mono à tubes EL34, 250 watts en tétrode ou 100 watts en triode, une pure merveille qui drive presque n’importe quoi, c’est timbré, ça pousse fort, plus à l'aise avec un peu de rendement.

Forsell, bloc stéréo de 60 watts avec EL34, c’est l’ouverture qui fascine, les timbres sont magnifiques, l’ampli qui peut faire sonner énormément de colonnes.

Sonic Frontiers Power 2, 110 watts en class A avec des 6550, c’est superbement timbré, construit comme un char, l’image est très belle, seul bémol il pourrait être plus « pêchu ».

Audio Analogue Référence Mono Blocs, 250 watts de muscle et de musique, drive n’importe quoi avec insolence, doit se marier avec un pré à tubes pour les faire chanter.

Amplification passe-partout :

Naim Nap 250 ou Nap 180 avec un des préamplis de la marque, c’est l’alchimie d’un ensemble dans SA marque qui fait qu’ils marchent superbement bien, ça drive énormément de colonnes, très bonne dynamique, jamais déçu.

Isem ampli intégré Antares année 96, superbe au niveau de la texture pour les voix, cordes, belle dynamique et assise, l’intégré magique.

Musical Fidelity Trivista, ouverture, aération, drive n’importe quoi sans broncher, bête intégrée, presque que des qualités.

Electrocompaniet AW180, blocs mono au son chaud, c’est rond, dynamique, ça sonne un peu tubes mais avec la rigueur du transistors, très beaux plans et étagements.

Aloia 15.1, bloc stéréo de 60watts avec alimentation à induction, une pure merveille, timbres raffinés, aisance à driver les hp, belle scène sonore et très bonne dynamique.

Unico Research 200, intégré de 200watts, hybride = tubes d’entrées, belle image sonore, assez bien timbré mais manquant un peu d’âme tout de même, par contre pas difficile de lui trouver une paire d’hp à driver.


Cary Audio Design CAD500, blocs mono de 500 watts à tranistors, drive tout, belle amplitude et ouverture, musical, associé correctement ils restent un très rapport qualité prix.

Amplification spécifique :

Manley Neo Classic 300B, blocs mono en SE ou Push-pull, manque un peu de Watts pour driver n’importe quelle enceinte, quelle musique, magnifique avec un bon mariage.

Cary Audio 300B, blocs mono SE de 16watts, très bons avec du haut rendement, textures et ouverture sont au rendez-vous.

Pathos TT, intégré de 30 watts, suffisants pour des colonnes « faciles », grain et chaleur sont présents, image sonore moyenne dès que l’on tire un peu sur le volume.


Ear Yoshino 861, bloc stéréo de 32watts, magnifique de plénitude, chaud et belles qualités de timbres « coloration !? » mais quelle musique……

YBA Intégré, comme le nom l’indique c’est un intégré, il sait faire de la musique mais sa signature sonore « clair + manque de corps » pourra faire merveille si bien accompagné.

Manley Stingray, intégré de 2 x 40W à tubes EL84, superbe musicalité, très rapide, plusieurs évolutions dont entre autres le switch single end, attention au mariage des enceintes, ce n'est pas un monstre de tenue.

Amplification spéciale :

Krell KSA150, classe A de 150Watts, là c’est très moyen, son à la limite de l’analytique sans âme, droit et sans musique, par contre ça drive toutes les colonnes.


Ce qui est avant tout prédominant, c'est avant tout achat ne pas hésiter à écouter in situ pour s’affranchir d’une mauvaise surprise sur un couple mal adapté « ampli – reste du système » !

La hifi n'est pas comme les anciennes coutumes qui voulaient que la mariée soit l’épouse parfaite sans que celle-ci ne puisse faire son choix sur son époux, aujourd’hui nous ne pouvons pas être rétrogrades, acceptons l’idée de voir ce que peut donner la « belle » amplification avec son enceinte, non ?