jeudi 19 mai 2011

Le vinyle, le CD, la dématérialisation, chronique d'un support sans âme !


L’histoire de la reproduction de la haute fidélité est ancienne mais pas autant que ça puisque c’est dans les années 70 qu’elle connait son apogée.

Tout commençait avec un tourne disque 78 tours au grésillement et au souffle prédominants sortant de cette fameuse trompe « horn » que Thomas Alva Edison faisait sa renommée, en 1946 le premier disque 78 tours voyait le jour, ensuite ce fut le vinyle en 33 et 45 tours qui prenaient l’ascendant, la stéréo venait un peu plus tard.

La technologie de reproduction en analogique était très bonne dans les années 80 mais un nouveau marché commençait à s’ouvrir, c’était le numérique avec les CD qui débuta, ce fut un départ qui n’était pas celui espéré, le prix des CD était très cher face au Vinyle, pratiquement le double de prix pour une performance musicale bien en deçà.

Le CD se voulait plus pratique, plus accessible dans son format et surtout au son très pur, rhétorique si bien connue et si bien répandue pour amadouer l’audiophile/mélomane en quête de nouvelles technologies.

Bref 30 ans plus tard le CD vit ses dernières années car l’heure est à la dématérialisation, celle-ci est prônée par les majors qui veulent avoir plus de rentabilité sans les contraintes, fini de passer au travers des revendeurs, fini aussi de produire le CD, le support est mort, vive le Roi !

Alors nous les consommateurs, que devons-nous comprendre, c’est simple il nous reste plus qu’à « subir » la dématérialisation et « survivre » avec nos Vinyles et/ou CD car si le Vinyle n’est plus à « attaquer » pour ces grandes qualités musicales, l’écoute d’un CD est devenue de plus en plus musicale, ceci en grande partie grâce aux convertisseurs et au jitter mieux maitrisé.

Normalement la dématérialisation devrait coûter nettement moins cher = prix d’un disque puisqu’il n’y a plus de support et d’intermédiaire, apparemment c'est loin d'être le cas, l'autre point gagnant est la qualité de l’enregistrement car nous pouvons directement dowloader/copier la bande master ou tout simplement une copie de très grande pureté puisque nous n’avons plus les risques d’erreurs de lecture et les encodages de rattrapages du CD.

Qu’en est-il justement ?

A ce jour je n’ai pas encore entendu « chanter » un serveur de musique, que ce soit du Naim, Olive, Logitech, Linn par exemple, de quoi cela vient-il ?

Serait-ce la conversion de qualité moyenne ou tout simplement d’une attente trop grande de ma part qui par déduction « simpliste » me dit que si il n’y a plus d’erreur nulle part et que les données numériques sont pures « bande master » cela doit faire un écart considérable entre un très bon lecteur de CD et un serveur moyen !?

Je dois surement faire fausse route, la même lorsque j’ai vendu tous mes vinyles + ma platine pour acheter une bête numérique hors de prix afin de me mettre au CD, quelle désillusion, c’était le début des années 80.

mardi 10 mai 2011

Sky Dance 2011, 10 ans de danse.

Aimant bien la musique "forcément" j'aime aussi la danse, je dois dire un peu de tout comme la musique malgré mes préférences liées au Jazz et pourtant je me suis laissé entrainé par mon épouse et ma fille pour aller voir à l'Arena de Genève le fameux spectacle de Sky Dance.

Sky Dance réunit des danseurs de tous genres, ça va de la danse Salsa, Flamenco, Hip Hop, Classique, Boogie Woogie, Arts martiaux et surtout le clou de la soirée avec les Celtics.

Il y a aussi de la chanson, guest star Patricia Kaas "c'est pas mon truc du tout", Errol Dixon un des pianiste et vocaliste de blues et de Boogie Woogie, un orchestre philarmonique de Zurich, etc..., bref de quoi entendre et apprécier la soirée.

Je reviens sur la danse Celtique, c'était juste énorme, une rapidité, une explosivité et surtout une énergie époustouflante pour la bonne cinquantaine de danseuses et danseurs, c'est à voir pour comprendre.

Ce qui m'a plu c'était aussi Errol Dixon, un britanique né en 1937 qui a pu ajusté son piano et sa voix avec des grands chanteurs tels que Arthur "Bid Boy" Crudup, B.B. King and Muddy Waters. Craig Harris, Rovi, excusez du peu.

Alors quand il nous a fait son récital de 5 chansons solo avec son piano nous ne pouvions qu'applaudir car c'était très bon, un must dans cette soirée et voilà qu'à l'entracte j'ai pu aller voir cet artiste qui vendait ses disques et les dédicaçaient par la même occasion.

Ni une ni deux j'ai saisit l'occasion et j'ai acheté son disque qui est enregistré par une société Suisse, son enregistrement ne dit pas l'endroit dans lequel Errol s'est produit, c'est en concert quelque part.....


Audiophile que je suis j'ai mis le disque sur mon système et je peux vous dire que c'est tout sauf "bon", les interprétations sont bonnes mais mon dieu que l'enregistrement est mauvais, la piano est maigre et étriqué, on entend dans l'accompagnement du pianiste une sorte de tapotement sur quelque chose mais impossible de savoir ce que c'est, la voix du chanteur est loin, tout est confus, un mixage de bas niveau, désolé mais là c'est un faux pas dans l'enregistrement.


Donc le concert est toujours un meilleur moyen de s'approcher de la réalité, de se trouver à proximité de l'interprête nous donne cette sensation qui reste toujours un peu abstraite sur une reproduction sonore.