
Prince qui doit passer à Genève ce vendredi 23 juillet risque d'annuler son concert selon la Tribune de Genève.
Le chanteur-musicien funk-rock avait déjà déplacé la date de son concert qui était programmé le 12 juillet faute de manque de billets vendus, il y en aurait eu environ 8'000 au lieu des 20'000 escomptés, ceci au 7 juillet, donc pas assez rentable pour produire "le" Prince.
Date déplacée au 23 juillet mais là le bas blesse car apparemment il n'y a pas "encore" d'aménagement effectué dans le Stade de la Praille, ceci à 4 jours du concert.
Que se passe t'il dans le monde de la production évènementielle car après avoir annulé le concert de Yannick Noah au même endroit pour les mêmes raisons "faute de public" c'est aussi le concert de l'Italien Eros Ramazzotti qui devait se dérouler le 31 juillet à Vevey qui est aussi annulé.
Faut-il en déduire que le public Suisse boude les concerts ? Les artistes ne sont pas assez "reconnus" pour remplir les endroits qui les accueillent ? Les prix seraient-ils prohibitifs ? L'organisation un peu trop amateuriste ?
Plein de questions, peu de réponses mais une chose est sure c'est que si les organisateurs continuent à prévoir des concerts et les annulent, la crédibilité de notre Pays risque d'être bien touchée et de fait notre risque est de devoir nous déplacer à l'étranger pour assister à des concerts de moyenne à grande envergure.
Attristant mais tellement réel car la chasse aux gains est plus forte que le simple fait de produire des concerts et de faire découvrir ces grands Artistes au public.
La rentabilité passe par le net, on achète des morceaux de musique et non plus l'album, on ne s'intéresse plus à l'artiste, on demande qu'il soit rentable, qu'il soit connu et reconnu, qu'il rapporte à sa maison d'édition ou de production, c'est l'ultime combat de la rentabilité et c'est nous les consommateurs qui les payons et surtout qui en faisons les frais, mais heureusement il y a Youtube pour voir des morceaux de concerts et ceci gratuitement en plus!
Ce n'est plus l'Artiste qui chante mais le consommateur qui déchante, avanti la musica !